Fake news: Qui s’en occupe même?
« On m’a dit… », « sa tante a dit à son père que… », « selon le journaliste… », « France24 a dit… », « j’ai vu sur Facebook… », « j’ai vu sur buzzXYL… ».
Nous entendons cela en longueur de journée pendant toute l’année et presque rien n’y change, pire certains professionnels de la presse y passent souvent.
En tant que passionné de la communication et blogeur, métier qui rime avec l’information, je saisis l’occasion de la journée de mondiale de la liberté de la presse pour interpeler mes condisciples et surtout la jeunesse sur la sensibilité de cette information et donc la nécessité d’une auto-vérification.
Pour moi : liberté de la presse= bonne information dans un monde de prolifération de « fake news ». Il faut donc partager la bonne information en tant que acteur pour renforcer la confiance avec les populations.
J’ai donc pris mon ordinateur, saisi dans le champ de recherche de Google avec option « image »: « Comment décrypter des fakes news ? »
Je suis tombé sur une image qui m’a beaucoup fait marrer. Mais revenant à l’option « All ». J’ai atterri sur « le petit manuel de vérification » du site https://www.rts.ch.
De là, un clic de trop m’a conduit sur « Décodex, le guide du Monde pour y voir plus clair dans les informations sur internet» proposé la par Le journal français « Le Monde ».
De ce qui guide, j’ai appris beaucoup de choses sur la vérification de l’information. C’est pourquoi j’ai décidé de te partager c’est 8 étapes pour vérifier une information.
Avant d’y arriver essayons de comprendre quelques termes très importants de l’industrie de l’information et de la désinformation.
L’information?
Désigne des faits portés à un public et doit répondre à au moins trois critères pour être considérée comme telle. Ce sont :
- L’information doit représenter un intérêt pour le public (concerne le public en question).
- Fondée sur des faits réels ( un avis ou une opinion).
- Vérifiée (émanant directement des personnes concernées (experts, témoins directs, autorités, etc)).
Exemple d’information: une découverte scientifique que des journalistes portent à la connaissance du public.
Il est donc normale de partager une information mais très important de vérifier qu’il s’agit d’une vraie pour ne pas mettre en danger sa personne et contribuer à répandre une fausse.
La source?
Désigne l’origine de l’information. La source peut être primaire (un témoin, une preuve photo) ou secondaire (le récit d’un intermédiaire qui a des informations pour avoir été en contact avec le témoin).
Dans le second type de source, il faut en écouter plusieurs (recouper ses sources) pour authentifier la source de l’information.
Quand on a une source fiable, on peut partager son information paisiblement. c’est une un élément important pour la vérification de l’information
Info ou intox?
Aujourd’hui avec internet, plus besoin d’acheter le journal papier ou attendre le journal diffusé de 20h pour être informé.
On peut avoir l’information plus rapidement et facilement en ligne, raison pour laquelle, il faut bien bien la traiter.
Avec l’avancée de la technologie, nous avons accès à l’information partout et à tout moment avec nos Smartphones et autres outils de pointe.
Cette facilité est due au fait que tout le monde peut diffuser des informations sous le couvert de la liberté de la presse, réseaux sociaux, blogs … n’y échappent pas.
Pour y voir plus clair donc, il faut:
1. Chercher l’auteur du message
Qui est l’auteur de l’information? Est-ce un média connu, réputé fiable, ou un site inconnu de tout le monde?
Il faut se poser ces questions afin de s’assurer que nous sommes en présence d’un bon message car un partage de plus peux ternir notre réputation.
Partager sans suivre ces pétites étapes est donc un grand risque que nous prenons.
2. Auteur inconnu : Attention, fake news?
En effet, quand on ne peut pas vérifier la source d’une information, le Décodex recommande le principe suivant : « une information donnée sur le web par un inconnu sans aucune possibilité de la vérifier soi-même est à priori plus fausse que vraie. » Eviter donc de partager pour satisfaire un individu de mauvaise volonté.
3. Faire confiance aux médias reconnus
En général, compte tenu de leur notoriété, elle prenne le temps de vérifier les informations avant de partager; Ce qui vous évite très souvent de procéder à une autre vérification.
Cepandant, il faut faire attention! Même les médias reconnus, les journalistes et les experts peuvent se tromper dans leur envie d’avoir la primeure de l’information.
4. Toujours chercher la source de l’information
L’une des caractéristiques permettant de vérifier une information est la source. Elle permet également de se prémunir contre les attaques en cas de poursuite pour diffusion de fausses informations.
Le principe de base est qu’une bonne information à une source fiable et vérifiable.
Une information dont la source ne peut être vérifiée est dores et déjà fausses.
Si tu n’as pas la source d’une information, vaut mieux ne pas partager au risque de contribuer à propager une force information.
5. Vérifier la date de l’information
Cette aspect est très important dans la mesure où une ancienne information peut remonter dans notre fil d’actualité parce que quelqu’un à liké, comenté, partager….il faut vérifier au risque de considérer cette information comme étant nouvelle).
Attention aux publications anciennes qui « remontent » quand elles sont très partagées.
6. Une photo n’est pas une preuve suffisante encore moins une vidéo
Toutes deux peuvent être retouchées à des fins néfastes. C’est la raison pour laquelle il faut vérifier. Ci-dessous, une manire très simple de vérifier l’authenticité d »une image avec reverse image search.
Il faut juste « copier et coller son URL » ou « téléverse » simplement l’image sur Google Images (https://www.google.com/imghp?hl=FR) ou sur le site TinEye(https://www.tineye.com/).
Pour les vidéos, Amnesty International propose un outil intéressant nommé Youtube DataViewer (https://citizenevidence.amnestyusa.org) où on peut « copier et coller son URL » pour effectuer la recherche.
7. Se méfier des messages choquant: l’émotion nous fait partager les fake news
Il est important de ne pas se laisser piéger par nos émotions. Très souvent notre humanisme prend le dessus quant nous sommes face à des informations.
Eh bien, il faut faire très attention parce que les gens savent nos points sensible. Il faut donc toujours porter une attention à la vérification de l’information.
8. Ne pas se fier au nombre de partages sur le net: une fake news est souvent virale
D’abord, il faut comprendre que rien n’atteste qu’une message partagé par des milliers de personnes il est vrai. Cela peut être une fake news.
Il peut s’agir d’une campagne de désinformation. Ne vous laisser donc pas prendre dans le piège du grand nombre. La majorité n’a pas toujours raison. Rire
En résumé sur les fake news,
Tout ce qui circule sur internet n’est pas forcement vrai. Car ces informations sont publiées par des êtres humains comme toi et moi.
Et malgré le bon sens qui peut animer l’auteur, l’erreur est humaine. Il nous revient donc de vérifier l’authenticité de la source d’information avant de relayer.
Il faut donc faire très attention afin de freiner la diffusion de fake news.
D’autres marchent pour la bonne cause, d’autres écrivent pour la même cause mais tous célèbrent la journée mondiale de la liberté de la presse.
En fin de compte, tous rendent hommage à ces femmes et ses hommes forts.
