Fondée par Konstantina Psoma, récemment honorée par Forbes dans sa liste ’30 Under 30′, l’entreprise propose une solution qui vise à automatiser un processus autrefois laborieux dans la modélisation 3d. Cette innovation majeure est aujourd’hui au coeur d’un buzz, et suscite la réflexion sur les limites de l’IA. Qu’est-ce qui s’est passée? Comment s’est-elle retrouvée au coeur de ce buzz?
Dans cet article, nous plongeons dans les coulisses de Kaedim pour comprendre comment cette fusion entre l’IA et l’art humain redéfinit le paysage de la modélisation 3D. Et, surtout la source de ce buzz.
Introduction
La modélisation 3D est un domaine laborieux où la technologie joue un rôle central. Dans ce domaine en constante évolution, l’entreprise Kaedim a récemment attiré l’attention, promettant de révolutionner ce secteur en utilisant l’IA pour transformer des description ou illustrations 2D en modèles 3D.
Cette innovation du nom de kaedim a fait sensation au point d’être dans la liste de forbes « 30 under 30″.
Toutefois, une enquête réccente revèle que Kaedim utilise également des artistes humains (l’expertise humaines) pour garantir la qualité de ses créations. En fait, cette découverte crée le buzz et soulève des questions sur la véritable portée de l’automatisation dans le domaine de la modélisation 3D, et met en lumière le défi de l’IA pour égaler la créativité humaine.
Les coulisses de Kaedim IA : un peu d’histoire
D’abord, dans une interview publiée en 2020 sur LinkedIn, le CEO de Kaedim avait affirmé que l’entreprise automatisait les parties ennuyeuses de la modélisation 3D.
« Notre logiciel crée automatiquement la géométrie à partir de zéro. Désormais, n’importe qui peut intégrer la conversion automatique de 2D en 3D dans ses applications, jeux et métaverses. »
Konstantina Psoma, fondatrice et PDG de Kaedim, Forbes
Ensuite, on pouvait même lire sur le site internet: « Générez automatiquement des modèles 3D personnalisés en quelques minutes ».
Pendant que nous nous réjouissions de cette bonne nouvelle, plusieurs articles sont diffusées sur l’utilisation de l’expertise humaine par l’entreprise. Constat alarmant, tous ces articles accusent Kaedim IA de mensoge sur sa promesse.
En fin de compte, avec le nombre croissant d’articles, Kaedim refond son site web pour indiquer clairement que des humains participent à la production d’images 3D de l’entreprise. On peut désormais lire: « L’apprentissage automatique de Kaedim et l’équipe d’artistes internes se combinent pour produire des actifs de qualité professionnelle en quelques minutes. »
L’explication de Kaedim
Face à ces révélations, Konstantina Psoma, fondatrice et PDG de Kaedim, a réagi en expliquant que les artistes humains étaient en réalité des « ingénieurs de contrôle qualité ».
En effet, la qualité des modèles produits par l’IA seule était parfois si médiocre qu’elle nécessitait refonte complète par ces artistes humains pour qu’elle corresponde aux normes de qualité de l’entreprise.
404 Media a interrogé dans l’anonymat plusieurs sources internes pour comprendre le problème. Parmi celle-ci, une source interne a déclaré: « L’intelligence artificielle de Kaedim produisait des modèles d’une qualité si médiocre. à un moment donné, c’était juste une masse non reconnaissable au lieu d’un arbre, ».
Il faut retenir que Kaedim AI utilise des modèles d’apprentissage automatique avancés pour analyser et générer avec précision et rapidité, des modèles 3D. Cette technologie révolutionnaire fusionne l’intelligence artificielle avec l’expertise artistique humaine pour produire des résultats exceptionnels en modélisation 3D.
Kaedim se présente comme étant destinée aux développeurs solo, aux équipes de jeux indépendantes ou aux équipes de jeux de studio. Elle dispose de plusieurs offres, notamment:
- Un plan « Starter » comprenant 10 modèles par mois coûte 150 $ par mois;
- Un plan « Indie » incluant 20 « crédits de génération » coûte 300 $ par mois;
- Les plans pour les studios, « idéaux pour les équipes générant de nombreux modèles en peu de temps », commencent à 1 000 $ par mois.
Kaedim a embauché également des artistes 3D du monde entier pour assurer une « couverture 24/7 » dans sa production. Ils sont rémunérés par nombre de modèles achevés pour inciter à la productivité.
La vérité est désormais connue de tous! On peut cependant se demander, pourquoi la société a voulu faire croire qu’elle n’avait pas recours à l’expertise artistes humaine?
L’avenir de Kaedim IA
L’article de 404 Media, Kaedim vise à atteindre une automatisation complète de la génération de modèles 3D d’ici 2024. Par ailleurs, cela soulève la question de savoir si l’IA sera un jour capable de créer des modèles 3D sans intervention humaine, et comment cette évolution affectera le marché de la modélisation 3D.
Conclusion
Malgré les avancées de l’IA, ce buzz nous rappelle le rôle important de la créativité humaine dans certains domaines.
En fin de compte, La fusion de l’IA et de l’art humain dans la modélisation 3D offre un aperçu fascinant de la manière dont la technologie et la créativité peuvent collaborer pour repousser les limites de l’innovation.
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